Épidémie COVID-19 : Hygiénisation des boues à la chaux avant épandage

Faut-il s’alerter de l’épandage agricole des boues de stations de traitement des Eaux Usées qui pourraient contenir voire disséminer le virus du SARS-CoV-2 ?
Un décret de l’ANSES, sorti au début du mois d’Avril recommande de ne pas épandre de boues d’épuration produites durant l’épisode épidémique sans hygiénisation préalable.

Aujourd’hui, la production des boues de stations de traitement des eaux usées en France est de plus de 1 million de tonnes de matière sèche.
Plus de 70% des boues issues des STEAU sont utilisées en agriculture, dans le but d’apporter aux sols de la matière organique et des éléments fertilisants comme de l’azote et du phosphore.

L’ANSES estime que les traitements d’hygiénisation actuels garantissent l’innocuité des boues au regard de leur efficacité et notamment le chaulage des boues avant ou après déshydratation.

« L’utilisation agricole des boues de stations d’épuration est encadrée par un arrêté du 8 janvier 1998, qui fixe précisément les exigences à respecter pour qu’une boue soit considérée comme hygiénisée.
Les données sur l’inactivation du SARS-CoV-2 dans les boues et les effluents étant encore très parcellaires, l’ANSES a basé son analyse sur les connaissances concernant d’autres virus, comme des entérovirus, des phages et des coronavirus animaux, pour estimer sa résistance dans les boues et vis-à-vis des traitements qu’elles subissent.
L’agence s’est penchée sur les principaux facteurs fondant l’efficacité des procédés d’hygiénisation : le temps (pour tous les procédés), les procédés thermiques ou conduisant à une montée en température (digestion ou compostage de la matière organique par des bactéries, chaulage à la chaux vive) et la modification du pH pour le chaulage. » (source ANSES)

SODIMATE propose une large gamme d’équipements permettant l’ajout de chaux vive ou éteinte :
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